Jeremy Awori, le nouveau manager d'Ecobank

Nommé, il y a six mois, le banquier kenyan a officiellement pris ses fonctions de directeur général d’Ekobank le 1er mars à Lomé ; succédant au Nigérian Ade Adeyemi. Son objectif affiché est d’améliorer les comptes d’une institution déjà en bonne santé financière.

Le nouveau manager général d’Ecobank est un banquier de grande expérience. Venu d’Absa Bank Kenya qu'il dirigeait depuis dix ans après quinze années passées dans le secteur bancaire au Moyen-Orient et en Afrique, Awori prend les rênes déjà solides d'une banque dont les comptes sont au vert.

Ecobank reste le premier groupe bancaire panafricain, aves des succursales dans 33 pays à travers l'Afrique subsaharienne. Son bilan de 2022 présente un résultat net en hausse de 32% au premier semestre et de 38% au troisième trimestre. Le défi du nouveau directeur général est de taille : maintenir et améliorer des comptes déjà largement positifs.

Jeremy Awory, en prenant ses fonctions, reconnaît que « c'est une opportunité formidable de mener Ecobank à la prochaine étape de sa stratégie de croissance. L'Afrique offre des perspectives prometteuses. Ecobank occupe une position unique pour apporter un changement systématique dans le secteur bancaire au niveau panafricain, en s'appuyant sur l'empreinte géographique qu'elle a déjà établie ». La stratégie du nouveau patron sera ainsi de se baser sur « les diverses opportunités de commerce et d'investissement » qu'offrent les marchés pour poursuivre le développement de produits et solutions financières aux Etats et aux entreprises, ceci dans un contexte international marqué par une lente reprise économique pos-Covid 19.

Pour Alain NKontchou, président du conseil d'administration d'Ecobank, Jeremy Awori est « le choix idéal pour piloter la croissance du Groupe Ecobank à l'ère actuelle marquée par des changements rapides au niveau mondial et continental ».

Autre satisfecit pour le banquier kényan : Ecobank a reçu, fin janvier, le prix du meilleur employeur d'Afrique décerné par l'organisation Best Place To Work pour ses normes d'excellence « très élevées » en matière de gestion des ressources humaines