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Une rue de Djibouti.jpeg
SI DJIBOUTI M'ÉTAIT CONTÉ

Djibouti est un paradis ! Cette opinion mettra hors d'eux-mêmes tous ceux qui, depuis quarante ans, proclament que Djibouti est une chaudière. La chose, cependant, est affaire de comparaison. 
 

L'étourdi garçon qui laisse Paris au printemps pour venir vivre sa vie à Djibouti a le droit de penser à sa façon. Mais le globe trotter qui, de bateau de pèlerins en sambouk, de sambouk en vieux tombereau de mer, arrive de Djeddah, d'Hodeidah, des Farsans, des Dahlak et de Massouah, cet homme a le devoir de crier: «Djibouti, quelle oasis!» 

Voyageurs en escale, ne blasphémez plus. Rien ne vaut un séjour à Djibouti. On y compte, dites-vous, 40°à l'ombre ? Qu'est-ce que cela peut vous faire puisqu'il n'y a pas d'ombre ? Regardez: des hôtels, des ventilateurs au plafond, une salle de douche, de la limonade glacée. Ah! vivre là !Djibouti, n'est pas une conquête. Ce point fut acheté par la France au sultan de Tadjourah. Exactement trois rochers dans la mer, avec quelques écueils autour, mais tel qu'il était il avait séduit la France. Elle l'épousait non pour sa beauté, mais pour son fond, un bon fond dont on pourrait faire une belle rade. Son drapeau claquait déjà sur Obock, tout près, dans les parages. Avant Cayenne, avant Nouméa, Obock était notre bagne. Il n'en reste rien, aujourd'hui. L'odeur du crime s'est évaporée, quelques vieilles carcasses de bâtiments, un présumé cimetière et sur le tout un air de rancune… En 1892, Lagarde, gouverneur d'Obock, occupa les trois rochers, connus alors en géographie sous le nom de Cheikh Gabod. Gabod, terme dankali, fait Gabouti en arabe. Et notre interprète, lui, en traduisantGabouti fit Djibouti.

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Bienvenue au pays de la Téranga !

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A la pointe ouest de l'Afrique, à moins de six heures de vol de Paris, le Sénégal n'a pas son pareil. La proximité de l'océan et son parc hôtelier qui se réinvente font du pays une destination touristique des plus dynamiques.

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Il faut dire qu'avec 3000 heures de soleil par an et plus de 500 kilomètres de plages ourlées par l'océan Atlantique, le Sénégal est un terrain de jeu grandeur nature pour les amateurs de sports et d'ambiance festive. Ne dit-on pas du Sénégal qu'il est le pays de la Téranga, véritable devise de ses habitants qui signifie « hospitalité » en wolof ?

Des sports et activités en cascade

Partout sur le territoire, les activités de plein air fleurissent comme mangues au soleil. De la plage du Cap Skirring au Sud, réputée pour être l'une des plus belles d'Afrique, à celles de la Petite-Côte, les eaux sénégalaises se prêtent aux multiples sports nautiques. La plongée se pratique dans ses eaux poissonneuses riches en espèces colorées. De multiples centres proposent des sorties en catamaran, en jet-ski ou en ski nautique. La pêche en haute mer, ou sur le fleuve Casamance y est réputée mondialement. Le surf, auquel les voyageurs peuvent s'adonner sur les belles vagues de son rivage, ne cesse de gagner du terrain notamment aux alentours de Dakar, en passe de devenir la nouvelle destination des surfeurs. Une capitale qui bouge au rythme du sport mais aussi de la fête, entre clubs branchés et salle de concert. Par-delà la côte, pour des aventures vertes, les treks au cœur du Sénégal oriental, ses forêts, montagnes et cascades, mais aussi une balade en pirogue dans les mangroves du Sine Saloum, offriront enfin de superbes souvenirs.

De Paris à Brazzaville, mes impressions de voyageur
 

Parti à 19h30 le dimanche 6 juillet 2014 de ma commune de résidence, en banlieue parisienne, je suis arrivé à temps au Terminal 1 de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle à 22h24. Pour m’enregistrer sur le vol LC 12 E de la compagnie ECAIR à destination de Brazzaville.

 

Dans la file d’attente, ça discute fort, ça marchande à qui mieux mieux. Telle personne ayant un excédent de bagages négocie avec son voisin de rang moins lourdement chargé. Devant moi s’étire un interminable rang de voyageurs, chacun disposant d’au moins cinq gros ballots sous cellophane.

L’Africain ne voyage pas.

Il déménage.

 

Je me demandai comment tous ces bagages rentreront dans la soute de l’avion.
Avant l’accès à l’avion, les agents de sécurité font d’abord passer les voyageurs munis d’une carte d’embarquement à pastille jaune, bleue ou rouge.

Les jeunes hôtesses pimpantes à bord de l’avion, ont le sourire vraiment communicatif. Le voyage jusqu’à Brazza a ainsi été très agréable, le service à bord impeccable.

 

Divine surprise ! L’aéroport Maya Maya, reconstruit aux normes européennes, est propre comme un sou neuf. On se croirait à Orly Sud ! Même déco, même signalétique lumineuse. Mais, passé le contrôle de la police des frontières, la récupération des bagages dure plus d’une heure.

 

Dans le hall, les policiers coiffés d’une toque à la Idi Amin Dada, plaisantent entre eux, rigolant à gorge déployée. Derrière les policiers débonnaires, trois officiels congolais, accompagnés d’une femme poussant un chariot à bagages, se confondaient en salamalecs. D’autres policiers se mêlent curieusement aux voyageurs aux abords du tapis roulant, inspectant, Dieu sait pourquoi, les étiquettes des bagages.

 

À Brazzaville, on écoute surtout RFI et MN FM. J’y ai rencontré des officiels, des confrères journalistes, des touristes, des travailleurs pakistanais. Dans la rue, les gens m’ont paru réservés, méfiants. Les taximen discourtois, n’ont jamais la monnaie. Ou ils vous rendent de vieux billets déchiquetés en guise d’appoint.

 

La veille de mon départ, je suis allé dîner en compagnie d’un confrère congolais chez Marie Diallo, un restaurant charmant du quartier Moungali à Brazzaville, niché dans une rue très passante. La dernière image que je retiens de ma visite au Congo Brazzaville, à l’été 2014, est celle de la patronne de l’établissement. Descendue d’une Toyota Prado, belle, hiératique dans son boubou sénégalais, les doigts constellés de bagues en or. Le Congo est un pays où la réussite s’affiche.

 

Mouftaou Badarou

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© 2007 managersafrique.net

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