Ali Bongo a-t-il convaincu les parlementaires ?

C'est un président requinqué qui s'est prêté, ce vendredi 25 juin 2021, à son devoir constitutionnel devant les députés et les sénateurs, battant en brèche les rumeurs sur son état de santé et se montrant attaché à ses idéaux.

Le numéro 1 gabonais s'est livré à un discours-programme, le plus dense depuis son AVC, au cours duquel il a évoqué tous les grands sujets de l'heure : santé, social, économie, etc. Que retenir essentiellement de cette adresse du chef de l'État aux parlementaires ? Qu'il se porte toujours garant du bien-être de ses compatriotes, lequel bien-être dépend du "vivre-ensemble", de l'harmonie et de la cohésion sociale, socles sur lesquels repose la paix sociale.

Ali Bongo a voulu se montrer rassurant sur les questions sociales dont celles liées à la crise sanitaire du Covid-19 qu'il a juré d'éradiquer par tous les moyens. Le premier Gabonais en a appelé à la cohésion sociale, mais aussi à la lutte contre les violences faites aux femmes, ainsi qu'à l'observation de l'égalité homme-femme.

Le chef de l’État gabonais n'a pas manqué d'interpeller les élus sur la préservation de l'harmonie sociale. Ce qui passe par la valorisation de tout ce qui concourt à la paix, sans laquelle rien n'est possible. Et cette paix vient de valoir au Gabon d'être élu membre non-permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, une reconnaissance de l'action d'Ali Bongo Ondimba qui a, légitimement, salué ce nouveau succès diplomatique lors de son adresse aux parlementaires. Le chef de l'État gabonais a également invité ses compatriotes à privilégier l'intérêt général pour permettre à tout citoyen de bénéficier des fruits de la croissance.

Les questions économiques n'ont pas été en reste. Ali Bongo Ondimba, qui prône le tout-emploi, incite à la transformation sur place des matières premières pour générer une plus-value et développer une politique sociale viable.

Reste à savoir si ce chapelet de bonnes intentions a convaincu les gabonais.